À propos

La Photothèque a été créée peu après l’ouverture du Centre d’Études Supérieures de Civilisation Médiévale à Poitiers en 1953. Sa vocation première était de mettre à disposition des enseignants, des chercheurs et des étudiants, un fonds iconographique consacré à l’art roman, en accord avec les principes de recherche initiaux du centre. C’est Henri Renou qui, le premier, est chargé de prendre en main la gestion de la photothèque. Entre 1955 et 1980, il organise les dossiers iconographiques et réalise de nombreuses missions photographiques qui permettent un accroissement considérable des collections. Depuis les années 1990, la photothèque accueille au sein de son équipe un photographe permanent qui assure l’enrichissement perpétuel du fonds documentaire lié au monument médiéval et à son décor.

Depuis les années 1960, le fonds s’est développé en intégrant une chronologie plus large et en s’ouvrant aux œuvres de tous les pays d’Europe, et parfois en dehors. La documentation actuelle résulte de dons et d’achats auprès de photographes professionnels, d’institutions ou d’éditeurs spécialisés. Le fonds se compose aujourd’hui de plus de 250 000 documents aux supports variés : clichés papier, négatifs, diapositives, plaques de verre, cartes postales, plans, etc.

L’arrivée des nouvelles technologies à la fin des années 1990 a donné une nouvelle orientation aux missions de la photothèque qui développe aujourd’hui des outils permettant la consultation et l’exploitation du fonds via les outils numériques. C’est dans cette idée qu’est née en 2006 la base de données Romane, accessible en ligne au public depuis 2012. Une nouvelle version de cette base de données est rendu publique en juillet 2021. Organisée en un système structuré par un thésaurus (TIMEL, accessible ici https://datu.ehess.fr/timel/fr/ ) développé en partenariat avec l’EHESS, cette base vise à rendre accessible la documentation sur le monument roman et sur son décor, principalement orienté sur les peintures murales. 

La photothèque travaille aujourd’hui, comme depuis sa création, à la conservation et à la valorisation de son riche fonds documentaire afin de permettre un développement des études médiévales sur les productions artistiques de l’ensemble du Moyen Âge.